Résumé :
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La sécurité est la première des libertés et se doit dêtre respectée dans toutes les circonstances de la vie et plus particulièrement dans les moments de fragilité que confère la maladie. En cas de recours à la privation de liberté dans la contention ou lisolement dans les soins, la question du respect des droits fondamentaux de lhomme se pose. En portant atteinte à lintégrité physique ou mentale de la personne soignée, le professionnel de santé sexpose à des sanctions en devenant lauteur direct ou indirect dun préjudice pouvant être condamné par une autorité compétente. Le soignant doit évaluer lautonomie daction, de pensée et de volonté du patient pour apprécier sa décision. Cela étant, la contention ne peut être la solution au refus de soin et doit rester lultime moyen de soigner. [résumé d'éditeur]
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