Résumé :
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"Faillir être flingué", c'est l'une des règles intangibles du western : il faut que les héros passent près de la mort – quelle qu'elle soit – mais l'évitent avec adresse. Ils sont une poignée, ainsi, à "faillir être flingués", d'une manière ou d'une autre, au fil du roman. Il y a les frères Brad et Jeffrey, et Josh, le fils de Brad, qui avancent laborieusement en chariot, avec, à l'arrière, la vieille mère agonisante et hurlante des deux premiers ; il y a Bird et Elie qui se coursent, l'un ayant volé à l'autre son cheval et tous ses effets (pas grand-chose, mais l'essentiel) ; il y a Zebulon, qui, dès qu'il trouve un point d'eau où se décrasser, "se (sent) comme un jeune homme au commencement de sa vie d'adulte. Ce qu'il n'était pas exactement" ; il y a Gifford, qu'on découvre à moitié mort, ramené à la vie par une Indienne aux pouvoirs de guérisseuse, Eau-qui-court-sur-la-plaine, dont le peuple a été décimé. Il y a même une diligence, attaquée, comme de bien entendu, par Quibble et "sa bande de crétins"… Une fois que tout ce petit monde aura fini de converger vers une ville embryonnaire, où l'essentiel de l'habitat est constitué de tentes rudimentaires à vous faire envier leurs tipis aux Indiens, il nous sera permis de faire la connaissance de quelques dames. A commencer par Sally, la tenancière du saloon, joli brin de fille doté d'une solide descente et d'un vrai talent quand il s'agit de jouer avec sa pétoire
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