Résumé :
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Le traumatisme psychique est aux sources de la psychanalyse, il a accompagné les premiers travaux de Freud, mais toujours avec des circonvolutions, entre traumatisme réel et fantasmatique. L’auteur cherche à mettre en exergue la notion de clivage auto-narcissique de Sandor Ferenczi comme le mécanisme électif d’un vécu traumatique à prendre en compte lorsque nous travaillons dans la rencontre avec un homme, une femme, un enfant en proie avec des noyaux traumatiques non symbolisés. Sandor Ferenczi a mis en exergue la nécessité pour le psychanalyste de ne pas dénier le vécu traumatique comme peut certaines fois le faire l’environnement, et faire advenir ce qui aurait dû advenir : la tendresse d’un autre animé par le désir de transformer la détresse.
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